Les « rôles que les gens jouent » dans la vie !
Je pouvais difficilement aborder le sujet de mon précédent article sur le Storytelling et le « Voyage du Héros » de Joseph Campbell, où celui sur l’Analyse Transactionnelle et les « Jeux que les gens jouent » d’Eric Berne (sous entendus les jeux de pouvoir), sans aborder à présent les Archétypes de Carl Gustave Jung et « les Rôles que nous jouons dans la vie ».
Sachant que notre héros (vous, moi) est en quête perpétuelle d’une place à prendre, d’un rôle à jouer, d’un objectif à atteindre, d’un projet à réaliser, d’une mission à accomplir… au sein de sa communauté.
Les questions que nous pouvons nous poser à propos de ces Archétypes (missions ou rôles que nous jouons) pourraient être :
- Comment en vient-on à jouer des rôles dans la vie ?
- Est-ce que nous choisissons de jouer ces rôles consciemment ou non ?
- Est-ce que de temps à autre, nous ne serions pas « possédés » ou « prisonniers » de ces rôles, jusqu’à nous perdre nous-mêmes ou perdre le sens de ce qui est important pour soi ?
- Est-ce que les personnes qui se disent authentiques (ne jouant pas de rôle), ne jouent pas, en réalité, le rôle de l’authenticité ? Est-ce que ça existe vraiment quelqu’un d’authentique ?
- Qu’est-ce qui se passe si on refuse de jouer les rôles que les autres veulent que nous jouions pour eux ? Pouvons-nous nous en affranchir ?
Et ma préférée :
- Est-ce qu’on ne se prendrait pas un peu trop au sérieux dans les rôles que nous jouons dans la vie ?
Déjà là, rien qu’à travers ces quelques questions, on installe le décors.
Le sujet paraît bien compliqué (c’est vrai qu’il l’est !)… mais si vous vous accrochez, vous verrez que c’est vraiment passionnant. Il est même fort possible que votre compréhension des Archétypes vous amène à une précieuse prise de conscience à propos de votre propre personnalité !
Je vais faire de mon mieux pour démêler le tout en vous apportant un maximum de réponses. C’est parti !
Chacun de nous a-t-il vraiment une ou des Missions dans la vie ?
Ne confondons pas « fonction » et « mission » : une fonction touche à ce que l’on fait, alors qu’une mission touche à ce que l’on est.
Beaucoup de personnes cherchent à comprendre ce qu’elles sont venues accomplir sur Terre et le sens qu’elles peuvent donner à leur vie. Un questionnement qui nous taraude dès l’adolescence, période de la vie humaine durant laquelle « nous nous cherchons », comme on dit.
Les uns resteront focalisés sur la question jusqu’à ce qu’ils trouvent une réponse satisfaisante ; tandis que d’autres lâcheront rapidement prise, se satisfaisant du rôle que les personnes de leur entourage (famille, proches, profs) les assigneront à jouer dans la société.
Personnellement, JE pense que la seule réponse satisfaisante sur le sens de notre existence, c’est : « être dans une relation d’amour avec la vie et avec les êtres qui nous entourent ». J’ai bien écrit JE. Loin de moi l’idée d’affirmer quoi que ce soit ici. Chacun possédant une vision différente du sens de la vie. Mais ne confondons pas ce que nous sommes et ce que nous faisons. La question du « qui suis-je ? » avec celle du « qu’est-ce que je fais ? ». Ce qui nous ramène à ces fameux rôles que nous jouons.
Ce que je peux affirmer par contre, c’est qu’au cours de ma vie personnelle, j’ai joué à des tas de rôles différents, tout comme dans ma vie professionnelle. Et au travers de nombreuses recherches et lectures sur ce thème, j’ai compris que chacun de ces rôles que j’ai joués, ou que je joue encore, correspondait à tout un environnement qui comprend : des décors, des personnages, des manières d’êtres, des valeurs, des agissements préalablement établis, tout un flot de choses que j’étais sensée faire, tantôt par choix et tantôt de façon irréfléchie ; comme si ces rôles avaient le pouvoir de m’emporter dans un flow incontrôlable et parfois même effrayant.
Tout cela pouvant facilement nous donner le sentiment de n’avoir aucun pouvoir sur le cours de notre vie. Et c’est sur ce sujet précis que je pense que nous nous trompons considérablement. Tout comme les acteurs de cinéma ou de théâtre, nous avons le choix d’accepter ou de refuser les rôles qui se présentent à nous.
D’où viennent les Archétypes ?
Ils représentent des modèles idéaux issus de personnages mythiques, légendaires ou de personnalités inspirantes qui sont toujours présents dans l’inconscient collectif et dont certains sont universels.
Comme je l’ai mentionné plus haut, ce sont des rôles types que nous jouons et qui nous permettent d’exister dans le grand théâtre de notre société.
Ces rôles types sont très présents dans notre vie. On les retrouve dans toutes les histoires, contes, légendes, livres religieux, romans, films, séries, jeux vidéo… auxquels nous sommes confrontés. Et nous allons voir que nous grandissons en quête d’un modèle que nous pourrions jouer dans la société une fois adulte.
Historiquement, c’est le psychiatre suisse Carl Gustave Jung (1875-1961) qui parle le premier des Archétypes. Après lui, il y a eu les travaux de ceux qui se sont fait appeler les jungiens, qui se sont cantonnés à 12 représentations.
Mais en réalité, retrouve ces « symboles humains » dans tous les récits, contes et légendes que des générations d’humains ont racontés depuis la nuit des temps. Et ce, dans toutes les cultures, comme l’a démontré le mythologue Joseph Campbell (1904-1987).
Ce qui signifie que depuis bien longtemps, on nous raconte des histoires en utilisant des Archétypes (des symboles humains) pour agrémenter les récits d’images mentales identifiables par ceux qui les écoutent, pour inspirer, partager des valeurs, faire réfléchir, interroger, surprendre ou inquiéter, etc. Et partout dans le monde on reconnait ces rôles modèles.
On peut donc dire que les archétypes font partie de l’inconscient collectif.
De nos jours, ces représentations sont très présentes dans notre imaginaire, du fait des quantités d’histoires auxquelles nous avons accès au travers de productions culturelles et spirituelles émanant du milieu dans lequel nous vivons. On les trouve aussi dans les jeux vidéo ou les jeux de rôle de l’univers geek.
Nous avons tous les choix de ce que nous sommes !
Si ce n’est du rôle que nous jouons, nous pouvons choisir la façon dont nous le jouons.
Nous nous trompons lorsque nous pensons que nous n’avons pas les choix des rôles que nous jouons, du moins, de la manière dont nous les jouons. Et avoir le choix, ça ne signifie pas que c’est plus facile pour autant.
Prenons l’exemple du Rôle de Maman. En réalité, c’est un rôle bourré de stéréotypes qui viennent essentiellement du monde qui nous entoure, forgé à travers de nombreuses générations, mais aussi de nous-mêmes.
D’un côté, il y a tous ces gens qui cherchent à nous inculquer les bonnes et les mauvaises façons d’agir. Ceux qui nous jugent en déversant sur nous leurs croyances et leurs limites, pouvant aller jusqu’à nous inclurent ou nous exclurent de leurs « cercles de gens biens ».
Puis il y a nos propres croyances et limitations qui nous viennent de ce que nous avons vécus.
Du coup, reconnaissons qu’il est compliqué de savoir si la façon dont nous nous comportons (en tant que mère ou n’importe qu’elle autre rôle) découle de nos propres choix de jouer ce rôle comme nous le voulons, ou si c’est un rôle que nous jouons de façon à satisfaire les autres (nos enfants y compris).
Notre pouvoir personnel se situe au sein même du questionnement et de la remise en question !
A partir du moment où nous nous interrogeons, c’est que nous sommes déjà sortis du rôle archétypal initial.
Se questionner sur son rôle et c’est se demander ce qui a du sens pour soi : « Qu’est-ce que c’est pour moi que d’être maman ? »
Que la réponse nous vienne rapidement ou pas, le simple fait de remettre en question son rôle de mère nous amène à prendre possession de ce rôle et d’en reprendre les rênes.
Pour mieux comprendre ce qui définit notre personnalité*, faisons un peu d’anthropologie sociale :
* Par définition, une personnalité, c’est un rôle, un archétype.
Considérons donc le fait que pour survivre dans notre société, nous apprenons dès notre plus jeune âge, à jouer des rôles, afin de nous faire une place dans le monde des adultes.
Il est un fait que partout dans le monde nous apprenons aux petites filles à devenir plus tard de bonnes mères en jouant à la dînette et à la poupée, ou des femmes séduisantes en jouant à la Barbie. Et que les petits garçons apprennent à être compétitifs et forts en jouant aux petites voitures et aux jeux vidéo, ou à être bricoleurs en jouant à construire des choses pour devenir plus tard de bons chefs de famille.
Il suffit de faire un tour chez les marchands de jouets pour voir à quel point ces représentations stéréotypiques sont tenaces. Rien qu’à ce stade, cela peut créer une forme de dualité entre ceux qui s’identifieront à ces représentations et ceux qui chercheront à les fuir.
Je vous invite donc à considérer que ces rôles ne définissent aucunement ce que nous sommes dans la réalité et que si nous acceptons de les endosser, c’est avant tout parce qu’ils nous fournissent une raison toute tracée d’exister et confortable, en nous donnant l’occasion d’être appréciés et/ou acceptés par nos proches et la communauté, au détriment de la personne que nous sommes véritablement.
Tout cela restera difficile à admettre par ceux qui n’accepteront pas l’idée que nous sommes « domestiqués » dès notre plus jeune âge. Bien souvent, parce que sans la place qu’ils se seront forgée, ou sans le statut social que cela leur procurera, ils croiront qu’ils ne sont que peu de choses. Ainsi, ils continueront à s’identifier pleinement à leur personnage ou rôle social, au point de ne pas pouvoir s’en défaire, n’imaginant pas qu’ils aient ce choix.
D’autant que lorsqu’une personne prend conscience qu’elle n’est pas définie par le rôle social, elle peut se retrouver dans une situation personnelle très inconfortable. Non seulement vis-à-vis des autres, mais par rapport à elle-même aussi, que l’on appelle cela une « crise d’adolescence », une « crise de la quarantaine » ou la « nuit noire de l’âme », c’est très déstabilisant.
Ainsi, on comprend aisément qu’il soit difficile d’aller au bout de cette quête existentielle qui consiste à savoir « qui nous sommes véritablement », sachant que cela demande d’être responsable (d’être Adulte), car c’est tout son monde risque de s’écrouler autour de soi. Mais c’est très libérateur !
Faire partie d’un écosystème
Si on observe la Nature, on comprend que chaque espèce, chaque plante, chaque élément, etc. possèdent des fonctions qui en complètent d’autres, ce qui crée un équilibre appelé écosystème. Et lorsque celui-ci est perturbé, c’est toute l’harmonie du système qui menace de s’effondrer. Il est donc logique de considérer que l’espèce humaine possède une place bien spécifique sur Terre.
Pourtant, si on s’interroge sur le rôle des humains dans l’écosystème planétaire, la réponse n’est pas si simple. Nous réfléchissons généralement en tant qu’individus et non en tant qu’espèce.
Loin de moi la prétention de fournir ici des réponses claires, car je ne les ai pas. Je n’ai que des suppositions à vous proposer et je pense que nous avons bien plus de choix dans la vie que ce que nous pensons généralement. Car tout comme les abeilles, si nous avons des rôles successifs, contrairement à elles, nous avons le choix (peut-être qu’en réalité, elles l’ont aussi, personne ne le sait).
Nous faisons partie d’une histoire commune qui a démarré avec la création de notre planète Terre. Et si l’espèce humaine existe depuis plus de 2,8 millions d’années, avec l’Homo Habilis, et 300.000 ans avec l’Homo Sapiens, on peut dire que ça fait bien longtemps que nous avons pris une place dans notre écosystème et je ne crois pas que celui-ci consiste à détruire la Nature comme nous le faisons à présent, mais au contraire, à la protéger et à protéger ceux de notre espèce.
« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ! »
Les 12 archétypes de C. G. Jung
C.G. Jung, et surtout ses suiveurs, a cherché à regrouper les rôles que nous jouons dans la vie de façon succincte à travers 4 missions distinctes. Notons que ces modèles correspondent à une représentation de la société occidentale du début du XXe siècle. Sachant qu’à l’époque, ces définitions étaient déjà controversé. Surtout après que Joseph Campbell a poursuivi les recherches sur les Archétypes à travers la mythologie.
Voici donc ces 4 missions humaines (comprenant respectivement 3 archétypes) :
- Laisser un héritage à travers le/la Rebelle , le/la Magicien.ne et le/l’ Héros.ïne.
- Maintenir une forme de connexion à travers l’Amoureux.se, le/la Comique et le/la Citoyen.ne.
- Maintenir une certaine structure à travers l’Ange Gardien, le/la Dirigeant.e, le/la Créateur.rice.
- Conquérir le corps ou l’esprit à travers l’Innocent.e, le/la Sage, l’Explorateur.rice.
En réalité, il y en a bien plus que 12 Archétypes
Personnellement, j’ai eu beau étudier ces regroupements des Archétypes de Jung par mission, je ne les considère pas comme étant si logique que cela, même si je trouve ces modèles très pertinents. Je n’oublie pas que ce sont ses suiveurs qui les ont regroupés et en voulant simplifier les choses, ils en ont perdu l’essence, selon moi.
Comme je suis passionnée par le Storytelling, par l’art de raconter des histoires et l’écriture scénaristique, je me suis attachée à rassembler tous les modèles archétypaux que j’ai pu trouver en prenant soin de sélectionner ceux qui « parlent » au plus grand nombre.
Au final, j’ai pu identifier plus de 70 Archétypes, que je me suis amusée à décrire en m’inspirant des travaux de Joseph Campbell, le mythologue américain. Mais il me semble évident que cette liste ne peut être exhaustive. Et j’ai décrit ses Rôles dans leurs parts d’obscurité et de lumière.
Jeux de Lumière et d’Obscurité
Je vous invite à considérer que tout comme dans Star Wars, alors que même un Maître Jedi peut basculer dans le côté obscur de la force, chacun de nous peut basculer dans l’obscurité, dès lors qu’il est tenté d’utiliser ses talents, ses atouts et ses pouvoirs à des fins personnelles et au détriment des autres. Ou transgresser ses propres valeurs et faire du mal autour de lui, allant parfois jusqu’à manipuler et se servir des autres contre leur gré, contre leur bien-être ou leur intégrité. C’est ainsi que nous risquons de devenir sournois, manipulateur, menteur, séducteur, voleur, blessant, violent, etc.
Ces comportements nous les adoptons lorsque nous sommes particulièrement stressés, que nous avons peur et manquons de confiance, ou que nos enjeux relationnels sont importants et fragilisés par la situation que nous vivons. Alors, nous réagissons en cherchant à dominer les autres et à les soumettre. Mais contrairement à ce qu’on peut penser, les dominants ne sont pas toujours ceux qui en ont l’air (lire à ce sujet mon article sur les jeux que nous jouons).
Cette part d’obscurité se révèle à travers 4 agissements distincts qui s’expriment :
- En cherchant à intimider les autres en les rabaissant, usant de force, de menaces et d’éclats d’humeur. En les maintenant sous pression par crainte de remarques embarrassantes, de réactions colériques et, dans les cas extrêmes, d’explosion de fureur.
- En brisant le moral et la volonté des autres en considérant avec suspicion leurs activités, leurs compétences et leurs motivations, devenant un critique hostile qui déclenche des occasions pour les mettre en tort. Tout ce qu’ils diront risque alors d’être retenu contre eux.
- En nous rendant mystérieux et indifférents, pensant que les autres chercheront à nous faire sortir de notre coquille. Ainsi, nous maintenons une distance constante, souvent par peur qu’ils ne nous imposent leur volonté et contestent nos décisions, sans nous rendre compte que c’est ce que nous leur imposons.
- En devenant plaintifs et en cherchant à attirer l’attention des autres, en provoquant un sentiment de sympathie. Ainsi, nous partageons abondamment nos soucis, nos craintes et ressassons des situations douloureuses pour qu’ils s’intéressent à nous, même si c’est par pitié.
Ce sont des archétypes qui utilisent des « schémas de domination », qui sont des stratégies de défense n’ayant qu’un objectif : celui de prendre le dessus sur l’autre (voir aussi mon outil psychométrique « Le Profil des 5 Eléments » ).
L’archétype ultime étant celui de la quintessence !
Sachant qu’en fonction du caractère des personnes qui nous entourent, de leurs réactions et des événements auxquels nous faisons face, nous sommes capables d’adopter des attitudes opposées à nos comportements habituels, motivés par notre instinct de survie et cherchant à nous adapter à notre environnement. L’idée de ne pas être apprécié par notre entourage étant souvent difficilement supportable.
Ainsi, dès que nous sortons de la confiance, que nous sommes stressés, que nous avons peur, que nous sommes en colère ou que nous nous sentons en danger, nous pouvons, si nous n’y prenons pas garde, plonger dans les abîmes de notre être profond et exprimer la part d’ombre qui est en nous. Celle-ci agissant comme une protection, nous incitant à reprendre le dessus sur l’autre, sans même nous en rendre compte.
Ainsi, nous comprenons combien il est indispensable d’apprendre à gérer notre énergie vitale et notre équilibre personnel en en développant notre quintessence, notre part de lumière, ce qu’il y a de meilleur en nous en nous libérant de notre besoin de dominer les autres. Pour Eric Berne, cela consiste à devenir Adulte.
Bon, mais à quoi ça sert de comprendre les rôles archétypaux ?
Les rôles que nous jouons peuvent donc être questionnés à tout moment de notre vie et le fait de décider d’être la personne que nous choisissons, est profondément libérateur.
Vous l’aurez compris, nous correspondons rarement à l’idée que nous avons de nous-mêmes (notre reflet dans le miroir n’est pas nous – ça n’est qu’une apparence, qu’une interprétation de nous). Surtout si cette image se cantonne à refléter ce que notre famille, la société ou notre entourage nous a mis sur le dos. Certains parents allant même jusqu’à décider de ce que feront leurs enfants à l’âge adulte, avant leur naissance.
Ainsi, cette étude nous permet de comprendre que nous avons le choix d’être la personne que nous voulons être, pour trouver notre équilibre personnel et développer notre quintessence.
Pour y arriver, il est important de nous fier à nos aspirations, à suivre ce qui a du sens pour soi en « suivant notre bonheur » . C’est ce qui nous permet de faire émerger petit à petit notre véritable Mission (si celle qui consiste à « être en amour pour la vie et pour les êtres qui nous entourent » ne nous suffit pas).
Même si ces choix sont souvent difficiles, ne nous contentons pas d’être ce que les autres attendent de nous, au risque de nous perdre.
Les gens ne sont pas ce que nous attendons qu’ils soient. Ils sont ce qu’ils sont et rien n’y changera !
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