Former des manageurs-coach – PASCALE BAUMEISTER

Dans bien des situations, un manageur a besoin de savoir coacher ses collaborateurs, ce qui lui permet d’adopter une posture très différente que celle qu’il peut avoir habituellement.

Rappelons que manager une équipe est une activité qui nécessite bon nombre de compétences et de qualités personnelles. Parfois, il est nécessaire d’être directif, mais la plupart du temps, il faut être inspirant et motivant pour que chacun atteigne ses objectifs.

En terme de compétences techniques, il doit s’appuyer sur des outils qui lui permettront d’avoir un regard systémique du projet et de prendre facilement des décisions pour faire avancer les projets.

En terme de compétences relationnelles, il doit développer son écoute, son empathie et maîtriser la communication bienveillante, afin de construire un climat de confiance parmi ses collaborateurs, tout en étant flexible pour s’adapter aux contraintes de certaines situations. Sans oublier les conflits qui ne manquent pas d’apparaître régulièrement et qu’il doit savoir gérer et même arbitrer.

Il est donc évident que les techniques de coaching sont parfaitement adaptées au management.

Etre un bon manageur, qu’est-ce que cela sous-entend ?

La mission principale du manageur est d’amener les membres de son équipe à atteindre des objectifs qui s’inscrivent dans ceux de l’entreprise, à travers leurs talents et compétences. C’est plus qu’un chef d’orchestre, car dans le management, il y a souvent une notion d’évolution et de performance et c’est ce qu’on obtient grâce au coaching.

Toute la difficulté pour lui consiste à résister à la tentation de vouloir tout contrôler et de commander ses collaborateurs, en privilégiant une approche basée sur la coopération, l’implication et l’engagement. Autrement dit, une approche de coaching.

Adopter le coaching comme style de management demande d’adopter l’idée d’accompagner les membres de son équipe pour que chacun libère son potentiel et améliore ses propres performances. Il s’agit de leur donner les moyens d’apprendre, en expérimentant leurs propres solutions, au risque de faire des erreurs, afin de développer leur autonomie.

On est très loin du chef qui donne des ordres et du collaborateur qui exécute. En réalité, il n’y a que dans les institutions telles que l’armée où les corps de métiers qui demandent une grande discipline liée à des risques tangibles, comme les pompiers et bien d’autres, dans lesquelles ce type de comportement fonctionne. Mais pas dans le milieu professionnel, au risque de désillusionner certain.

Apprendre à développer ses compétences de manageur-coach, qu’est-ce que ça ouvre comme possibilités ?

Cela permet de ne pas perdre de vue ses objectifs tout en se concentrant sur le développement de son équipe et sur les compétences de chacun.

C’est savoir identifier le potentiel et les ressources de ses collaborateurs afin d’en tirer profit pour l’entreprise et pour soi-même.

C’est savoir faire de chaque situation une opportunité d’évolution du capital humain.

Mais pour que cela soit possible, il est essentiel que le collaborateur opte pour une prise en charge autonome de son travail, car il s’agit là de faire appel à des ressources internes que personne ne peut imposer ou insuffler. Mais le coaching peut induire leur développement.

Comment devenir un manageur-coach ?

Pour y parvenir, il est clair que le manageur doit faire un important travail sur lui-même. Il est nécessaire que l’entreprise lui fournisse un environnement qui favorisera son apprentissage, sa réflexion indépendante et les possibilités de contribuer au développement de l’organisation en résistant au fait d’être celui qui est là pour apporter des solutions et devenir celui qui permettra aux autres de faire preuve de créativité pour trouver les leurs.

Il devient l’animateur qui ouvre la voie pour que chacun puisse atteindre ses objectifs.

Ainsi, il doit :

Développer ses compétences en communication interpersonnelle. Avoir une communication authentique. Dire les choses telles qu’elles sont et de façon affirmée.
Développer ses qualités d’écoute et avoir ce qu’on appelle une écoute active, ce qui sous-entend d’être centré sur l’autre et de faire abstraction de ses propres interprétations.
Développer son empathie et savoir se mettre à la place de son interlocuteur. Ce qui sous-entend des qualités d’observation.
Savoir donner à son interlocuteur un sens de la perspective en lui transmettant la stratégie globale de l’entreprise (la vision) et en définissant avec lui sa mission par rapport à celle de l’entreprise.
Développer son acuité de perception, une vigilance lucide qui est la conjonction d’une attention intense, de l’objectivité et de la clarté d’esprit. Une faculté d’observation, incluant la compréhension des systèmes, des dynamiques, des liens entre les choses et les gens.
Avoir un sens aigu de la psychologie humaine qui s’étend aussi à la conscience de soi, en particulier pour reconnaître quand et comment ses propres émotions et désirs viennent déformer sa perception de la réalité. Ce sont les deux facteurs psychologiques les plus déterminants, car ils influent directement sur nos performances managériales.
Enfin, il est important de transmettre de l’énergie positive tant aux individus qu’à son équipe. Cela afin d’ouvrir de nouvelles perspectives en encourageant leurs réalisations tout en fixant des normes élevées et des objectifs ambitieux, tout en rendant la situation intéressante et digne d’un défi. Tout objectif est un défi en soi, si on sait le montrer sous cet angle. Leur permettre de se dépasser et d’utiliser leurs talents naturels pour le relever et développer leurs compétences.

Le concept du coaching étant d’amener la personne à lever ou à contrôler les obstacles intérieurs qui bloque l’atteinte de son niveau optimum de performance afin que son potentiel naturel se manifeste sans qu’il ait besoin d’un apport technique massif à l’extérieur.

Ainsi, le manageur-coach devient capable de stimuler l’auto-motivation de ses collaborateurs et transformer cette motivation en action productive. Ce qui en fait un bon recours au stress, car il permet à chacun d’avoir un contrôle personnel sur son travail et de stimuler sa volonté. Autrement dit, d’être dans le flow.

En permettant à chaque membre de son équipe de devenir excellent, il contribue à développer sa propre excellence.

Mon offre dans ce domaine est multiple

A ce jour, j’ai construit de nombreux programmes pour former de futurs manageurs-coach. Et je les ai animés dans des contextes différents :

J’ai donné des cours dans de grandes écoles de commerce et dans le cadre de MBA.
J’ai animé des formations collectives, des ateliers, des sessions de codéveloppement et des conférences au sein d’entreprise.
J’ai accompagné individuellement des cadres et des chefs d’entreprise.
J’ai aussi publié un livre.

Je suis donc à votre disposition pour parler de vos besoins dans ce domaine, que ce soit pour vous-mêmes ou pour les manageurs de votre entreprise.