La Communication Interpersonnelle
Qu’est-ce que la communication interpersonnelle ?
La communication interpersonnelle est fondée sur l’échange entre un émetteur et un récepteur.
Toute activité humaine est communication, elle est partout et elle est inévitable. C’est la base de notre vie en société.
On ne peut pas ne pas communiquer. Que l’on se taise ou que l’on parle, on communique. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d’être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre interlocuteur. Lorsque nous cherchons à modifier notre environnement ou le comportement d’autrui, notre communication non-verbale peut même être un outil de manipulation positive ou négative.
Même si nous avons une façon habituelle de nous comporter et de communiquer, bien souvent, nous la modifions en fonction de la personnalité des individus avec lesquels nous sommes en interaction. Ce qui fait que nous pouvons très bien être considérés comme quelqu’un de calme et de posé par une personne et comme quelqu’un d’agressif par une autre. Cela dépend non seulement de la façon dont nous nous comportons envers elle, mais aussi de la façon dont elle-même perçoit notre façon de nous comporter. Car, chacun perçoit son environnement avec ses propres filtres, ce qui rend la communication interpersonnelle bien complexe.
Qu’on soit émetteur ou récepteur, chacun y va de ses propres interprétations.
Nous avons au moins 10 possibilités de ne pas nous entendre !
Du côté de l’émetteur :
- Il y a ce qu’il pense ;
- Il y a ce qu’il veut dire ;
- Puis ce qu’il dit (pas toujours synchrone avec ce qu’il voulait dire) ;
- Et ce qu’il croit avoir dit…
Du côté du récepteur :
- Il y a ce qu’il entend ;
- Il y a ce qu’il veut entendre ;
- Puis ce qu’il croit comprendre
- Il y a ce qu’il veut comprendre ;
- Il y a ce qu’il comprend ;
- Et enfin, la façon dont il interprète ce qu’il a compris…
Pour corser encore un peu plus les choses, l’opinion que nous avons des personnes jouent un rôle important dans la façon dont nous nous adressons à celles-ci. Nous ne les considérons pas toutes au « même niveau ». Du coup, nous ne nous adressons pas à toutes de la même façon et nous adaptons notre mode de communication au leur (à ce que nous pensons être le leur). Généralement, on ne s’adresse pas à un enfant comme on s’adresse à un adulte ; ou on ne s’adresse pas à l’un de ses collaborateurs comme on s’adresse au PDG de notre entreprise. Même si éthiquement nous pensons que c’est ce que nous devrions faire.
Permettez-moi de vous poser une question : pensez-vous que c’est l’opinion que nous avons d’une personne qui guide notre mode de comportement envers elle ; ou est-ce l’opinion qu’elle a d’elle-même qui transpire si fort que cela nous incite à nous comporter d’une certaine façon avec elle ?
Pour ma part, je répondrais : les deux. Ce qui sous-entendrait que nos relations sont transactionnelles et systémiques. Qu’elles sont l’œuvre simultanée des personnes concernées ?
D’un côté : si je me considère comme une personne douce et sensible, est-ce que les autres me considéreront comme douce et sensible ?
Ou si je me considère comme quelqu’un de volontaire et d’entreprenant, les autres percevront-ils cela de moi et le penseront-ils à leur tour ?
Si on part de ce point de vue, cela voudrait dire que ce que nous pensons de nous-mêmes est à l’origine des relations que nous avons avec les autres. Ce qui induit que si nous voulons changer les relations que nous avons avec notre entourage, nous devons transformer l’opinion que nous avons de nous-mêmes.
Si tu te traites comme ce que tu crois être, tu le resteras.
Si tu te traites comme ce que tu pourrais être, tu le deviendras.
D’un autre côté : il ne serait pas juste de s’arrêter là, car nous avons tous rencontré une personne avec qui nous nous sentions tellement en confiance que nous avons, en tout cas avec elle, amélioré notre manière d’être. Il se peut même que nous ayons eu le courage d’entreprendre des choses que nous n’aurions jamais faites si cette personne n’était pas à nos côtés.
Ce qui voudrait dire que si une personne en valorise une autre, cette dernière finit par changer l’opinion qu’elle a d’elle-même et que, grâce à cela, elle peut évoluer plus vite qu’elle le ferait par elle-même.
Si tu traites quelqu’un tel qu’il est, il le restera.
Si tu le traites comme ce qu’il pourrait être, il le deviendra.
Depuis notre plus jeune âge, nous avons été exposés aux luttes de pouvoir qui se jouaient entre nos parents, nos frères et sœurs ou les membres de notre entourage. Nous avons connu la pression de nos pairs, le contrôle exercé par une autorité parentale stricte ou un enseignant plutôt sévère. Nous avons été soumis au conditionnement social, avec ses normes à respecter et ses lois à ne point enfreindre. Nous avons été programmés à notre insu pour réagir aux moindres fluctuations énergétiques environnantes et nous nous sommes inconsciemment laissés manipuler au fil des ans. Devenant, non pas celui que nous rêvions d’être, mais un « bon petit soldat », un numéro parmi d’autres, anonymes parmi la foule. Et ce, même s’il nous plaît à penser que nous sommes restés libres d’esprit. Car rares sont ceux qui échappent aux normes de notre société. A cette domestication.
Pas étonnant que nous nous rebellions pour avoir notre place au soleil durant notre adolescence ! Et comme, depuis notre plus tendre enfance, nous avons pris l’habitude de prendre de l’énergie aux personnes qui nous entourent à travers certains schémas de domination et que personne ne nous a enseigné comment être autonomes en nous ressourçant par nous-mêmes, nous faisons naturellement ce que nous avons l’habitude de faire et nous créons des clashs avec les personnes qui nous entourent.
Il n’est pas utile de se juger ou de s’en vouloir pour cela. Ces réactions primaires sont un mal nécessaire, une obligation pour celui qui n’a pas trouvé d’autres façons de se nourrir sur le plan énergétique. Il importe de s’accepter et de s’aimer tels que nous sommes. De commencer à accepter que chaque mécanisme de domination est un défi que nous lance notre personnalité, afin de dépasser nos peurs et de reconquérir qui nous sommes réellement.
Chaque fois que survient un événement imprévisible ou un conflit inter relationnel dans notre vie, nous avons le choix :
- nous battre pour assurer notre survie, en allant dérober l’énergie vitale de nos « ennemis » ;
- ou décider de relever un tout nouveau défi, en dépassant nos anciennes programmations pour enfin vivre pleinement le moment présent, dans la reconnaissance de notre nature puissante, profonde et pure.
Chaque expérience de vie constitue un défi, une nouvelle aventure qui s’ouvre à nous, afin de nous permettre d’apprendre à récupérer de l’énergie et de l’attention autrement. La vie nous incite à découvrir notre potentiel intérieur illimité pour jouir d’une existence simple, facile, joyeuse et heureuse… y compris à travers nos relations avec les autres. Peu importe notre Profil Élément dominant.
Tout communique en nous !
Sachez que si nous communiquons à travers les mots que nous prononçons, nous le faisons aussi avec :
- le ton de notre voix,
- le rythme de notre voix,
- le choix des mots que nous utilisons,
- les expressions de notre visage,
- notre regard,
- nos mimiques,
- nos gestes,
- notre attitude corporelle…
- et avec notre intention !
En réalité, les mots que nous prononçons comptent pour seulement 7 % (ce qui signifie que notre interlocuteur ne se fit pas tant que cela à ce que l’on dit). Par contre, l’intonation et le timbre de notre voix comptent pour 38 % dans notre communication (le niveau sonore et/ou le rythme de notre voix). Les expressions de notre visage, ainsi que notre langage corporel comptent, quant à eux, pour 55 % (mouvements, posture ou intention). Par intention, j’entends ce que nous pensons de la situation (inconscient) et l’objectif que nous avons dans la situation (conscient).
8 qualités à développer pour devenir un bon communicant :
- Persévérance et entraînement.
- Développer sa capacité à être à l’écoute (écouter vraiment).
- Développer son empathie (accepter les autres tels qu’ils sont et ne pas chercher à les changer).
- Séparer les faits de son point de vue personnel et de ses interprétations (être le plus factuel possible).
- Développer son acuité de perception, d’observation.
- Chercher à comprendre les liens entre les choses et les gens, sans juger ni condamner.
- Chercher à comprendre les comportements humains.
- Développer sa conscience de soi. En particulier reconnaître quand ses propres émotions et désirs déforment
J’interviens à tous les niveaux de l’organisation pour que chacun puisse développer ses qualités de communicant et je propose du coaching individuel et de la formation.
Mes programmes pédagogiques sont conçus pour permettre aux professionnels de comprendre ce qui se joue à travers les relations humaines en général, d’apprendre à se connaitre, d’avoir des outils pour mieux comprendre les différents types de personnalités (voir le Profil des 5 Éléments®), puis de s’entraîner afin de pouvoir intégrer de nouvelles pratiques dans son quotidien.
Je parle aussi beaucoup de Communication Interpersonnelle dans mon livre sur la Confiance en Soi :
« 30 JOURS POUR APPRENDRE A ME FAIRE CONFIANCE
ET RÉVÉLER LA PERSONNE QUE JE SUIS VRAIMENT »
Paru en 2018 aux éditions Contre-dires
Si vous avez besoin de soutien pour améliorer votre communication interpersonnelle ou celles des membres de vos équipes, contactez-moi, c’est mon métier. Je serai enchantée de vous aider à relever ce défi :
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